Si la question du choix entre serviettes en papier ou sèche-mains électrique peut sembler secondaire dans la vie courante, elle devient très importante dans les milieux à fort risque de transmission bactérienne comme dans les établissements de soins de santé par exemple, où les patients sont plus sensibles aux risques d’infection.
D’un point de vue environnemental, les sèche-mains l’emportent donc haut la main (!) sur les serviettes en papier. Cependant, les séchoirs électriques, aussi perfectionnées soient-ils, sont malheureusement de formidables vecteurs de contamination et de propagation de bactéries. En effet, si le sèche-mains semble simple d’utilisation, rapide et, avouons-le, plus ludique, il envoie pourtant 27 fois plus de bactéries dans l’air qu’une simple serviette en papier.
Le lavage des mains est très important. Mais si on ne les lave pas extrêmement consciencieusement, il reste des germes entre les doigts, sous les ongles et près des bijoux. Or le sèche-mains électrique agit comme un aérosol à microbes qu’on inhale à pleins poumons. Ça peut paraître absurde, mais il est quasi préférable de s’essuyer les mains sur sa chemise que d’utiliser un sèche-mains! En d’autres termes : vous décontaminez vos mains au lavage et les recontaminez au séchage!
Autre problème des sèche-mains : le débit d’air est souvent insuffisant et après trente secondes sous l’air chaud, les gens perdent patience et repartent les mains humides. Or, les bactéries et les microbes prolifèrent en milieu humide, raison pour laquelle un essuyage mécanique avec du papier (ou du tissu) reste de loin la solution la plus efficace.